Une réglementation en régime transitoire
La FEP demande ainsi aux fournisseurs de communiquer aux entreprises de propreté :
- l’évaluation des risques environnementaux et des risques pour la santé des utilisateurs lors de toutes les étapes (fabrication de l’eau ozonée, remplissage de contenants, utilisation de l’eau ozonée, gestion des déchets…),
- la formalisation des conditions de non-exposition des utilisateurs et définition des mesures de prévention à mettre en place en cas d’exposition,
- les conditions d’installation et d’utilisation des équipements,
- leur intention de déposer un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché avant le 1er juillet 2024 dans le cadre d’un usage biocide.
La nécessité d’une communication plus rigoureuse
La FEP recommande aux fournisseurs et aux entreprises de propreté une communication transparente et juste sur les générateurs d’eau ozonée utilisés dans les prestations de nettoyage. Elle rappelle notamment que, dans le cadre de la réglementation biocide (règlement (UE) n° 528/2012 du 22 mai 2012 concernant la mise sur le marché et l’utilisation des produits biocides définit les biocides), « toute substance ou tout mélange, sous la forme dans laquelle il est livré à l’utilisateur, constitué d’une ou plusieurs substances actives, en contenant ou en générant, qui est destiné à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à les combattre de toute autre manière par une action autre qu’une simple action physique ou mécanique,(…) » est un biocide. Ainsi dès lors qu’une action désinfectante est revendiquée, le produit est un biocide et doit se conforter au cadre réglementaire.
La FEP conseille également d’éviter les allégations environnementales excessives qui peuvent laisser penser à l’absence totale de risque sur l’environnement ou la santé. En ce sens, au regard des éléments précités, le terme procédé « sans chimie » est inadapté et questionnable.